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Drame d’après un fait réel
ELEPHANT MAN
D’ANTOINE CHALARD
JEUDI 27 JANVIER, VENDREDI 28 JANVIER 2022
LE COLISEE – 20H30
Durée : 1h15
Texte et mise en scène : Antoine Chalard
Costumes : Marie Vernhes
Masques : Galina Molotov
Lumières : Judex Boyer, FabriceLegros
Affiche : Julien Guignans
Photos : Christian Delcambre, Brigitte Boitelle, Gilbert Vanbiervliet, Francis Mazurek
Production : Le THÉÂTRE DU MIDI ET LA COMPAGNIE DE LÉ LA
Avec : Clémentine Yelnik, Antoine Chalard, Florent Malburet
Londres 1884. L’engouement de la population pour les monstres est à son apogée. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute Joseph Merrick, alias Elephant Man, exhibé comme une bête dans les foires pour ses difformités incroyables.
Sa rencontre avec le docteur Treves, éminent professeur à l’université de médecine, va lui redonner la force de vivre, bouleverser les certitudes du docteur et changer le regard de toute la haute société.
A l’encontre du film de David Lynch, ce spectacle, étonnamment positif, est un hymne à l’amour et à l’amitié entre les êtres, un éloge de la beauté de notre humanité dans toutes ses formes et ses différences.
LE CANARD ENCHAÎNÉ :
« Les comédiens réussissent à nous émouvoir simplement et avec tact. Une piqûre de rappel sur notre propension à traiter comme des sous-hommes ceux qui ne nous ressemblent pas. »
FRANCE-BLEU :
« Une vision très tendre et très pudique, un éloge de l’amitié et de la beauté de l’humanité. »
BOITE À CULTURE :
« Un message universel de tolérance, des comédiens qui incarnent leurs personnages avec beaucoup d’émotion et de conviction, un Elephant Man philosophe drôle qui ne déborde jamais dans le pathos. »
ADHOCVERBIS .COM :
« On est pris à la gorge. Les émotions se bousculent. Chaque mot, chaque geste, chaque rai de lumière, objet ou pièce de costume est habité par l’émotion. »
Comédie dramatique
AIME COMME MARQUISE
De PHILIPPE FROGET
JEUDI 9 DECEMBRE 2021
GARE DU MIDI – 20h30
Durée : 1h35
Mise en scène : Chloé Froget et Louiza Bentoumi
Lumières : Damien Peray
Scénographie : Chloé Froget
Costumes : Viollaine de Merteuil
Musiques originales : Christophe Charrier
Décors : Jean-Yves Perruchon
Photos : Jean-Bernard Vincens
Production : LE JEU DU HASARD ET ATELIER THEATRE ACTUEL
Avec le soutien du Théâtre Nouvelle-France et du Théâtre Le Mas
Avec : Aurélie Noblesse, Xavier Girard, Christophe Charrier, Chloé Froget
L’incroyable destin de Thérèse du Parc, dite Marquise.
Marquise se prépare à jouer Andromaque de Racine, lorsque le lieutenant général de la police entre dans sa loge pour l’interroger, sur ordre du Roi…
Dès lors, cette enquête nous dévoile l’extraordinaire parcours de cette fille du peuple qui a fasciné les hommes les plus illustres de son temps : Molière, Corneille, Racine, La Fontaine, d’Artagnan ou encore Louis XIV ! Un texte hybride, en alexandrins et en prose, nous entraînant de Pézenas à Rouen, puis du Louvre au château de Vaux-Le-Vicomte, où l’interrogatoire se poursuit…
“Aime comme Marquise a cela d’extraordinaire qu’il nous met, à la fois, face à une époque captivante, à un destin inattendu et à un questionnement déconcertant. J’aime la pluralité de lectures qu’offre cette pièce. Chacun est libre de s’attacher à ce qui le passionne, l’intrigue ou l’émeut le plus.” ( Chloé Froget)
VAUCLUSE MATIN
“Les quatre comédiens sont remarquables de justesse dans le rôle d’une dizaine de personnages. Spectacle très rythmé qui tient en haleine le public avec de nombreux moments humoristiques. Un magnifique témoignage aussi sur les femmes.”
Jean-Dominique Rega
THEATRE PASSION
“Une mise en scène créative, qui donne envie d’aller au théâtre, ce théâtre populaire, de tréteaux, qui touche au cœur et à l’esprit. On s’amuse, on rit, on est ému. L’interprétation est de haut niveau, ils ont du succès, bravo c’est largement mérité.”
COUP DE THEATRE
“Aime comme Marquise nous invite à découvrir la vie au temps de Molière, les querelles au sein de sa troupe comme dans le monde des Lettres, la cour du roi Louis XIV et ses distractions avec un incroyable savoir-faire et un étonnant talent. Une pépite du festival à découvrir assurément.”
Pièce – ballet
LA CHUTE
D’ALBERT CAMUS
JEUDI 18 & VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021
COLISEE – 20h30
Durée : 1h05
Adaptation et mise en scène : André Nerman
Collaboration artistique – scénographie : Stéphanie Laurent
Lumières :Jacques Duverge
Chorégraphie : Nicola Ayoub
Musique : Francis Courtot
Assistantes à la mise en scène: Alice Delarue et Marie Meunant
Production : CARAVAGUE
Avec : André Nerman, Nicola Ayoub
La Chute, inspirée du court roman d’Albert Camus publié en 1956, est une pièce-ballet sur le thème de la culpabilité, l’inaction et ses conséquences profondes.
Dans un bar d’Amsterdam, un nommé Clamence (André Nerman) se confie à un interlocuteur inconnu et relate un non-acte, suivi d’un acte, qui l’obsède depuis plus d’une décennie. Traversant le Pont des Arts une nuit en rentrant chez lui, Clamence aperçoit une jeune femme (Nicola Ayoub) penchée au-dessus de la Seine. Manquant de courage ou de volonté pour tenter de la secourir, Clamence passe outre et entend, du bout du pont, le claquement d’un plongeon, suivi de cris.
La chute de la jeune fille va hanter la vie de Clamence, autrefois bon vivant dont la vie était couverte de succès, de conquêtes et de gloire, et son obsession entraînera la chute de l’ensemble de son existence -obsession manifestée par de fugaces apparitions de la jeune fille du pont, interprétée par Nicola Ayoub dont les danses, parfois aigres-douces, parfois lancinantes, toujours envoûtantes, s’accordent à merveille avec le tumulte de la vie intérieure d’un homme qui touche le fond de l’abîme. André Nerman habite le personnage de Clamenceavec une gamme d’émotions qui va de la tendresse à la violence avec grande subtilité.
ABIGAIL PADGETT REVIEWS – THEATER
“Cette adaptation inspirée d’André Nerman est à l’image de sa stature d’acteur accompli dans le monde du
théâtre français. Nicola Ayoub, telle une petite fille aux grands yeux écarquillés, sert de fil à la trame de Nerman dans la Chute, Une présence muette, fluide, avec une palette d’émotions allant du sordide au drame, jouant avec le message de la pièce qui l’anéantit en même temps.”
ELIO ZARMATI
“Cette version de «La Chute» est un grand hommage à l’œuvre d’Albert Camus et continuera à hanter les spectateurs longtemps après la fin de la représentation.”
Pourquoi lire ?
par Charles Austin
(Écuries de Baroja, Anglet,
mardi 2 novembre 2021)
Citations utilisées
« […] silence de l’œuvre qui parle et parole de l’homme qui écoute, tel est le souffle infini de la littérature […]. »
(Roland Barthes, Sur Racine, Paris, Seuil, coll. « Points », 1963, p. 12.)
« Je soutiendrai qu’il faut ceci, pour un artiste : un monde spécial, dont il ait seul la clef. Il ne suffit pas qu’il apporte une chose nouvelle, quoique cela soit énorme déjà ; mais bien que toutes choses en lui soient ou semblent nouvelles, transapparues derrière une idiosyncrasie coloratrice. »
(André Gide, Journal, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2012, p. 58.)
« La recherche d’un résultat n’a rien à voir avec l’action elle-même. Escompter un résultat, c’est se projeter dans l’avenir, et l’action, elle, ne peut exister que dans le présent. »
(Patanjali, Yoga-Sutras, Paris, Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 1991, p. 29.)
« La première fois que j’ai vu Venise j’y suis resté une heure. Un livre qui me fascine, il m’arrive d’en lire vingt pages et de le planter là pour toujours. La beauté blesse, il faut s’en approcher avec prudence. On a envie de disparaître. »
(Jean Sulivan, Devance tout adieu, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1983, p. 40.)
« Derrière la parole de l’écrit, personne n’est présent, mais elle donne voix à l’absence, comme dans l’oracle où parle le divin, le dieu lui-même n’est jamais présent en sa parole, et c’est l’absence de dieu qui alors parle. Et l’oracle, pas plus que l’écriture, ne se justifie, ne s’explique, ne se défend : pas de dialogue avec l’écrit et pas de dialogue avec le dieu. »
(Maurice Blanchot, Une voix venue d’ailleurs, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2002, p. 53.)
« Me rencontrer ? La distance vaut mieux peut-être. Ma vie ne pourrait que vous décevoir. On n’écrirait pas si l’on vivait ce que l’on écrit : et pourtant ce que l’on écrit n’est point mensonge mais invocation. »
(Jean Sulivan, Ligne de crête, Paris, Desclée De Brouwer, coll. « Connivence », 1978, p. 10.)
« Et maintenant c’est ainsi que je vois les choses : l’écrivain, s’il pouvait vivre tout ce qu’il dit, n’écrirait pas. On n’écrit que par une sorte d’impuissance. […] Entre la vérité et les hommes, il interpose un relais esthétique, poussé par cette espérance que des consciences seront atteintes, vivront ce que lui ne sait que dire. »
(Jean Sulivan, Le plus petit abîme, Paris, Gallimard, 1965, p. 124.)
« ― LE PÈRE : Je veux dire que la vrai folie consiste à vouloir faire le contraire ; c’est-à-dire à inventer des absurdités vraisemblables afin qu’elles puissent paraître vraies. Mais je vous ferai remarquer, si vous me permettez, que cette folie-là est la seule raison d’être de votre métier. Les acteurs s’agitent, indignés.
― LE DIRECTEUR (se levant et le toisant) : Ah, oui ? Alors vous pensez que nous exerçons un métier de fous ?
― LE PÈRE : Eh bien, faire paraître vrai ce qui ne l’est pas, sans nécessité, par jeu !... Votre fonction n’est-elle pas de donner la vie sur scène à des personnages imaginaires ?
― LE DIRECTEUR : […]
― LE PÈRE : Mais voilà ! Parfaitement ! À des êtres vivants, plus vivants que ceux qui respirent et qui ont des habits sur le dos ! Moins réels peut-être, mais plus vrais ! […]. »
(Luigi Pirandello, Six personnages en quête d’auteur, Éd. L’Avant-Scène, n° 1018 du 15/11/1997, trad. Huguette Hatem, p. 9.)
« Le naturel, le vrai, celui du théâtre, est la chose la moins naturelle du monde, ma chère. N’allez pas croire qu’il suffit de retrouver le ton de la vie. D’abord dans la vie le texte est toujours si mauvais ! […] C’est très joli la vie, mais ça n’a pas de forme. L’art a pour objet de lui en donner une précisément et de faire par tous les artifices possibles – plus vrai que le vrai. »
(Jean Anouilh, La répétition ou l’Amour puni, Paris, La Table Ronde, coll. « Folio », 1951, p. 46.)
« Vous me direz qu’un lecteur intelligent donne à l’auteur plus qu’il ne reçoit de lui, et qu’un couturier de génie tiendrait aisément la gageure de tailler une robe élégante dans ce velours à côtes dont on fait les pantalons de charpentier. »
(Georges Bernanos, Les enfants humiliés, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1949, p. 162.)
« Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur semble défectueux et fortifient par leurs réflexions ce qui leur paraît faible. »
(Voltaire, Préface au Dictionnaire philosophique, Paris, Garnier-Flammarion, 1964, p. 20.)
« On pourrait recenser les livres suivant l’embarras d’en parler. Il y a ceux engorgés de pensées, de savoir. Tous ces livres ensablés dans l’eau morte des idées. Les gens qui vous en parlent vous sont très vite insupportables. Même quand ils lisent beaucoup ils ne lisent pas : ils confortent leur intelligence. Ils font fructifier leur or. Et il y a les livres que l’on ne sait pas dire, à peine montrer du doigt, comme la première étoile dans le ciel mauve. »
(Christian Bobin, La part manquante, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1989, pp. 41-42.)
« Et je lui ai répondu que c’était là qu’il fallait se méfier. Que le tableau qu’on admire du premier coup a des chances d’être un tableau astucieux, qui déçoit assez vite. Qui manque de ressources. Dont on s’aperçoit (avec dégoût) qu’il était précisément fait pour plaire. »
(Jean Paulhan, Braque le patron, Paris, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 1952, pp. 11-12.)
Jeudi 14 et Vendredi 15 octobre 2021
Drame
BERENICE 34-44
D’après le roman d’ISABELLE STIBBE
JEUDI 14 ET VENDREDI 15 OCTOBRE 2021
Le COLISEE – 20H30
Durée : 1h10
Adapté et interprété par : Violette Erhart
Mise en scène : Pierre-Olivier Scotto
Costumes : Claire Djemah
Production : LA COMPAGNIE du BELVEDERE 99
Dans cette période sombre de l’Occupation, nous découvrons les ambigüités de la Comédie Française et de ses membres.
Adapté du roman éponyme d’Isabelle Stibbe, ce spectacle mêle intimement fiction et réalité.
1934, Bérénice Kapelouchnik est une adolescente juive passionnée de théâtre. Contre la volonté de son père, elle rentre au conservatoire puis à la Comédie Française où elle accède à la gloire. La guerre éclate. Tous les juifs doivent être expulsés de la Maison de Molière. Ce « seule en scène » retrace la vie de cette comédienne qui reniera son identité pour pouvoir continuer à jouer. Mais dénoncée et expulsée, Bérénice revendique alors plus que jamais sa judéité, rentre dans la résistance et se retrouve ainsi face à sa propre tragédie.
LICRA
« La pièce est admirablement jouée par la jeune comédienne, Violette Erhart, qui interprète avec talent et maturité plusieurs personnages du roman, passant d’un espace à l’autre ; une musique aux accents yiddish accompagne discrètement les différents moments menant à la fin tragique de 1944. » Georges Bouanha
LA TERRASSE
« Le premier roman de notre collègue Isabelle Stibbe, porté à la scène par Pierre-Olivier Scotto, brosse le portrait d’une jeune femme juive, sociétaire de la Comédie-Française, rattrapée par la cruauté de l’Histoire
… Avec un sens du suspense captivant, le portrait dépeint l’irruption de la folie nazie et des bassesses humaines dans ce destin de femme vénérant le théâtre. » Agnès Santi
BULLES DE CULTURE
« Un grand moment de théâtre émouvant aux larmes, bouleversant de vérité. A ne pas manquer autant pour découvrir cette page méconnue de l’histoire de cette grande maison que pour l’interprétation de Violette Erhart à la perfection de son art. »
THEATRE DE LA CARRETERIE
« Remarquable interprétation d’une comédienne bouleversante qui lance un cri d’amour au théâtre comme pour rappeler sa force dans une société troublée. »
MARDI 2 DÉCEMBRE, 20 heures, Ecuries de Baroja. Frédéric Schiffter, philosophe, romancier. Dernier titre paru : Carnets d’un honnête ho...