MARDI 4 FÉVRIER à 20h30 aux Ecuries de Baroja
Alain Cugno, philosophe
La liberté du sentiment
Il s’agit de s’interroger sur le sentiment, autrement dit sur l’affectivité, qui, en général, n’a pas très bonne réputation dans la mesure où elle est opposée à la rationalité. Réhabiliter le sentiment oriente spontanément vers la morale (les bons sentiments), ou vers la question de la vérité (vrais et faux sentiments, authenticité ou inauthenticité de la vie affective).
Je voudrais me risquer à tenter encore autre chose : explorer les liens entre le sentiment et la liberté, tenter d’éclaircir ce paradoxe qui veut que d’une part le sentiment soit passif (ne parle-t-on pas de la passion amoureuse et donc, étymologiquement, d’une passivité subie ?) — mais que, d’autre part, la liberté s’éprouve dans un sentiment, une joie et une angoisse spécifiques. L’hypothèse est que nous sommes bien plus maîtres de nos sentiments que nous ne le croyons, ou plutôt qu’ils sont en nous la modalité sous laquelle veille notre liberté.
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